• Hier, j'ai vu un écossais en kilt qui faisait le chemin. Sinon on voit un nombre énorme d'asiatiques, surtout japonais. Mais il doit y avoir aussi des coréens, je ne réussis pas trop à savoir.

    Les bénédictines de Léon célèbrent le vêpres intégrées à l'eucharistie à 19 h, mais il faut attendre complies à 21h30 pour avoir la bénédiction des pèlerins. Trop tard pour moi, je suis couché avant. Elles sont une communauté d'un peu plus de 20, d'un peu tous les âges, dont deux novices ou professes temporaires et une postulante ou regardante. Elles ont l'air assez ouvertes. Mais Dieu qu'elles chantent haut.

    Aujourd'hui encore morne plaine, pas mal de chemin au bord de la route et mucho calor!

     


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  • Aujourd'hui c'est mon anniversaire. J'ai 66 ans, et je me dis que c'était bien temps de m'engager dans cette aventure où je suis. Pour dire la vérité, ce n'est quand même plus aussi facile qu'il y a vingt ans. Mais ça avance quand même.

    Sinon aujourd'hui, on va dire que c'était une non-étape, avec un chemin parallèle à la nationale, puis la jonglerie avec l'autoroute, puis la banlieue de Léon. Il faut arriver dans le centre historique avec les petites rues pour que ce soit mieux. J'y suis, à l'albergue de l'hôtellerie des sœurs bénédictines de Santa Maria de Carvajal, où on est accueillis par des hospitaliers.


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  • Je ne vous ai pas parlé des paysages de ces deux dernières semaines quand ils étaient beaux! Il est grand temps de le faire maintenant qu'ils ne le sont plus tellement. Magnifiques en Galice et dans le Bierzo. A la fois la montagne et la campagne. Magnifique aussi hier sur le plateau désertique après Rabanal del Camino et presque jusqu'à Astorga. Aujourd'hui j'ai trouvé une plaine agricole. Un système bien organisé de canaux d'irrigation permet d'arroser des cultures. Normalement par gravitation, par exemple des champs de pommes de terre ou de maïs qui sont buttés et où on fait circuler l'eau entre les rangs. Mais de plus en plus on met des arroseurs.

    Hier je suis arrivé à Astorga assez tôt pour la messe de midi à la cathédrale. Concélébrée, je suppose, par trois chanoines, les chants étant animés par un quatrième qui se prenait un peu pour un chanteur d'opéra. Cela commençait par la récitation des psaumes de l'office de Sexte (office du milieu du jour). Astorga est une ville de fondation romaine qui cultive son passé. Le soir sur la place de l'Ayuntamento (Mairie), il y avait un spectacle assez grotesque mimant les combats de gladiateurs.

    Aujourd'hui, je fais étape à San Martin del Camino, un bled au milieu de nulle part entre Hospital de Orbigo et Leon au bord de la N120. Normalement il y a une alternative à cette N120, mais ça rallonge et j'ai envie d'avancer. Je marche donc comme beaucoup de pèlerins sur un chemin qui longe la route! Demain je serai à Leon. Je crains un peu la grande ville. On verra bien.


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  • Je réalise qu'on est encore déjà arrivés à un samedi soir et je n'ai encore pas vu passer la semaine. Je suis arrivé à Rabanal del Camino qui, comme son nom l'indique, est un lieu historique du Chemin. J'en ai fini avec la partie sauvage des Monts du Léon et je suis entré dans la petite région qu'on appelle la Maragateria avant d'entrer bientôt dans la Meseta. Ces deux derniers jours, j'ai monté à 1500 m d'altitude pour redescendre à 11oo m environ, avec des chemins toujours caillouteux et poussiéreux, parfois directement sur la roche. C'est bien, je suis habitué et maintenant ça me plaît. Il y a la possibilité de passer par la route provinciale qui est toujours à proximité; les pèlerins cyclistes y sont obligé et certains pèlerins à pied le font aussi, mais moi non, malgré le carrix. Mais je ne fais pas de grandes étapes non plus.

    A Rabanal, il y a des moines bénédictins. Vêpres à 19h, complies avec bénédiction des pèlerins à 21h30. Demain l'objectif sera d'arriver à Astorga assez tôt pour la messe.


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  • On est écrasés de chaleur. Et beaucoup de route depuis deux jours plutôt que de chemin.

    C'est beaucoup plus difficile de descendre le Cebreiro que de le monter dans le sens du retour de Santiago, comme c'est beaucoup plus difficile de le monter que de le descendre dans le sens vers Santiago. Mais une fois qu'on a descendu le chemin de terre jusqu'au hameau de Hospital, après ce n'est plus que de la route, parfois un couloir spécial le long de la route nationale, jusqu'à Villafranca del Bierzo. C'est une ville plutôt chère, mais j'en avais un bon souvenir de mon passage en 1993. Et il y avait une messe avec bénédiction des pèlerins à 19 h 30.

    Aujourd'hui aussi beaucoup plus de route que de chemin, même si c'était pour la première partie dans les vignes. Les vignes du Bierzo, en grande partie, ne sont pas palissées. Après je me suis retrouvé dans la banlieue et dans la ville de Ponferrada, et j'ai absolument voulu passer ça pour arriver à Molinaseca, petite cité de caractère avec un pont médiéval. En dessous, le bord de la rivière est aménagé en plage où tous les locaux se retrouvent pour se rafraîchir. La rivière, de montagne, a une eau claire et on s'y baigne. Mais ici pas de messe à l'église.

    Demain on (je plutôt, puis que les autres la descendent) réattaque la montagne et je dois commencer par une sérieuse grimpette.


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