• Ascension sans messe dans le désert landais. Il aurait fallu que j'attende la messe de 11h à Labouheyre pour partir après, à midi. Ce qui est inenvisageable pour un marcheur. J'aurais eu dans ce cas la pluie dès le début (alors que j'ai quand même eu une bonne matinée) et je ne serais pas encore arrivé à l'heure qu'il est.

    Je vais aller maintenant me recueillir et prier dans l'église de Onesse-et-Laharie.

    J'avais oublié de dire que dans les Landes, il y a aussi de la bruyère sous les pins ...mais pas d'asphodèles!


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  • Il a repris la présentation d'avant! Je n'ai rien compris.


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  • Mon blog a changé de présentation. J'en suis le premier surpris. C'est le fait du site hébergeur. Je préférais celle d'avant, ce fond noir est regrettable, mais tant pis.

    Finalement il n'y a pas que des pins. Il y a aussi des chênes, certains très beaux; parfois un châtaigner isolé. Des ajoncs, des fougères. J'ai même vu un houx. Et quand c'est sur des pistes de sable, c'est finalement agréable. Et on entend aussi le coucou. Je l'entends chaque jour depuis pas mal de temps.

    Je suis arrivé à Mons, commune de Belin-Beliet, petit hameau de quelques maisons avec une grande église et un cimetière, qui était autrefois une étape importante sur le chemin de Compostelle, avec un prieuré et un hôpital des pèlerins (aujourd'hui juste un petit gîte d'étape de 7 lits!). On y vénère Saint Clair dont la fontaine est miraculeuse pour les yeux. Je suis allé m'y laver les yeux et d'autres pèlerins m'ont imité.


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  • Mercredi, chemins entre les vignes et très bon accueil un peu avant Mirambeau chez des particuliers qui font accueil pèlerins chez eux: on est 4 dans un lieu qui peut en accueillir une dizaine, lits à l'ancienne et repas du soir avec nos hôtes. Jeudi à Cartelègue, excellent accueil aussi dans un petit gîte de 4 personnes où on remplit la capacité d'accueil, gîte communal mais accueil apparemment plutôt paroissial, très bien organisé avec des binômes qui tournent chaque semaine. Visite commentée en détail de l'église qui est très belle et  bien restaurée  à l'intérieur. Vendredi traversée de la Gironde par le  bateau-bac du port de Blaye à celui de Cartelègue, puis étape dans le Médoc, d'abord à travers les marais, puis les vignes (Margaux), puis les bois jusqu'au Pian-Médoc.

    Accueil au Pian-Médoc, à l'Ermitage Lamourous, couvent des sœurs de la Miséricorde, qui ont aménagé une partie d'une dépendance pour faire un accueil des pèlerins. La sœur qui accueille a travaillé avec Yves Bouyer, prêtre de la Mission de France à l'aumônerie de la prison de Fleury-Mérogis. Ce soir-là j'avais rendez-vous avec Jean-Lou et Dany, amis du secteur de Castillon-la-Bataille, pour aller manger ensemble. Mais quand on s'est retrouvés, on a appris par une sœur qu'il y avait en réunion dans la maison des sœurs de Jeanne Delanoue, dont Sœur Liliane qu'on avait bien connu à Saint-Philippe-d'Aiguilhe, à l'époque où on était à Saint-Magne avec Jean-François et Jean-Paul. Joie de retrouvailles inattendues.

    Hier, étape Mission de France à Bordeaux. Courte étape, puisque André, ancien prêtre ouvrier, me récupère au Bouscat, en banlieue de Bordeaux, avant midi. Cela m'a donné le temps l'après-midi, de faire quelques courses, notamment de changer mes chaussures de marche qui étaient usées (déjà un peu au départ de mon périple) par une paire neuve. Le soir, d'abord messe à 18h dans une église de Bordeaux, puis on retrouve à dîner Patrick et Anne, autres membres de la communauté Mission de France, également anciens pèlerins et hospitaliers, qui ont un projet de gîte d'accueil des pèlerins à Nasbinals en Lozère sur le chemin du Puy.

    Aujourd'hui, j'ai attaqué le massif des Landes, bien que toujours en Gironde. Beaucoup de routes, lignes droites interminables, des pins, des pins. Il faudra s'y faire.

     


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  • Arrivé à Pons (prononcer "Pont"). Jusqu'à Saintes, il y avait  beaucoup de bois alternant avec les vignes, donc des chemins en sous-bois et des chemins entre les vignes. aujourd'hui entre Saintes et Pons, c'était plutôt morne plaine: encore des vignes, mais surtout des grands champs cultivés, et pratiquement tout plat. Demain, à Mirambeau, on sera déjà à l'extrême sud des Charentes-Maritimes.

    Depuis trois jours, on est pratiquement les mêmes pèlerins aux étapes. A Saintes, petit gîte de 6 places: complet, et d'autres ont été orientés chez des particuliers. A Pons, gîte de 8 places: complet, idem. D'habitude, c'est censé suffire, paraît-il, mais pas là.

     Il y a aussi des asphodèles en Charente-Maritime, du moins au nord de Saintes, dans les parties boisées.


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