• A Saint-Hilaire-la-Palud, j'ai quitté la Vendée pour arriver dans un petit morceau de  de Deux-Sèvres qui s'avance entre Vendée et Charente-Maritime. J'ai traversé aujourd'hui le Marais Poitevin en grande partie sous la pluie. On longe des canaux sur des levées de terre bordées d'arbres têtards qui sont protégés ou sur des chemins de halage. Un peu monotone, mais c'est certainement plus plaisant sous le soleil. Eau sur eau, ça fait beaucoup. Certains savent que je le fais : je leur confirme donc que j'ai chanté sous la pluie des chansons idiotes; ça aide à garder le moral.

    Demain, premier mai déjà, et arrivée en Charente-Maritime.


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  • En Vendée, au bord des chemins et des routes et dans les bois, il y a tout plein d'asphodèles, fleurs que je n'avais jamais encore vu dans la nature. J'ai traversé aujourd'hui le massif forestier de Mervent-Vouvant. Il y en a plein de ces fleurs dans les sous-bois, partout où il y a un peu plus de lumière: au bord des pistes et là où il y a eu des coupes.

    On m'a expliqué le chemin des deux jours à venir. Demain je serai surtout dans la plaine du Sud-Vendée, après-demain dans le Marais Poitevin. Le "marais mouillé", par opposition au "marais desséché". Après on arrivera en Saintonge.


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  • Hier j'ai fait mon transfert en car de Montreuil-Bellay à Chantonnay en car pour rejoindre le chemin vendéen. Le car est arrivé à 11 heures pile comme prévu et la messe commençait  à la même heure. Je suis donc arrivé juste à temps pour y être avec 5 minutes de retard.

    Excellent accueil chez Claude et Marie-Claude. Au programme de l'après-midi, marche à pied de reconnaissance du début du chemin, avec Marie-Claude qui a fait le chemin à partir de chez elle avec une amie (avec chacune un chariot artisanal qui a bien marché que le mien et qu'elles ont abandonné en cours de route). Puis découverte des environs en voiture avec Claude.

    Je me suis donc engagé aujourd'hui sur ce chemin vendéen. Il est très bien balisé, mais je me suis quand même perdu un moment par inattention. Donc il ne suffit pas que les baliseurs fassent bien leur boulot, il faut encore que les pèlerins fassent attention!

    Dans les prochains jours, je vais traverser la forêt de Mervent, puis le Marais Poitevin avant d'arriver en Charente-Maritime.


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  • J'ai coupé un peu court mon message d'hier par manque de temps. J'ai terminé ce soir mon étape du 24 avril et comme je suis parti le 25 mars, cela me fait exactement un mois de marche.

    Rencontres diverses sur le chemin. Hier juste avant d'arriver à Brissac-Quincé, j'ai croisé cinq dames pélerinant avec un âne vers Le Mont-Saint-Michel. Tout-à-l'heure, avant Rochemenier, une bande d'enfants avec deux adultes. Tous m'encouragent mais trouvent que je ne suis pas encore rendu. C'est vrai, mais le monsieur avec les enfants croyait que je ne passerais pas les Pyrénées avant l'hiver!

    J'ai été heureux de me retrouver chez mon ami Jean-François à Angers avant-hier, et ce soir chez Emmanuel et Emmanuelle près de Doué-la-Fontaine. J'ai aussi rendez-vous ce soir avec mon frère Martial et ma belle-sœur Marie-Christine venus voir leur fils François dans le coin. Demain, nouvelle étape "Communauté Mission de France" à Montreuil-Bellay, ...où on m'a demandé de remplacer un prêtre qui s'est accidenté pour une messe du samedi soir!


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  • J'ai dépassé Angers. Je suis arrivé à un endroit qui s'appelle Saulgé-L'Hôpital. Je ne sais pas si tous les lieux qui s'appellent "l'Hôpital" sont des lieux où il y avait une hôtellerie d'accueil, des pèlerins entre autres, mais c'est souvent probable. J'ai passé il y a cinq jours à Grugé-l'Hôpital qui est le regroupement d'anciennes communes dont l'une était L'Hôpital où il y a un lieu-dit qui s'appelle "la commanderie" avec des restes d'un établissement templier qui pratiquait effectivement l'hospitalité. Or ici aussi à Saulgé, j'ai vu qu'il y a aussi un lieu-dit "La commanderie"!

    Avant-hier au Lion d'Angers, j'ai été accueilli dans une famille qui, en plus de leurs 6 enfants biologiques, qui sont grands, ont adopté aussi 3  enfants trisomiques. Mais il n'y avait à la maison que les deux plus jeunes. Etape marquante.


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