• 6 juin 2015

    Il paraît que ce serait la chaleur en France. Ici non. Avant-hier soir à Comillas, grondements d'un orage lointain et quelques gouttes juste pour mouiller le sol. Mais ça a détraqué et rafraîchi le temps. Depuis deux jours, temps couvert, parfois brouillard, parfois crachin et pas chaud.

    Déjà samedi! Je ne vois pas passer les semaines. Et mine de rien, sans m'en rendre compte, j'ai avalé la Cantabrie et je suis arrivé aujourd'hui dans les Asturies, pays celte et pays du cidre. Ils ont ici une manière particulière de le servir en le faisant tomber de haut au bord du verre pour l'oxygéner. Mais je n'ai pas encore eu l'occasion de le voir ni de le goûter. J'en ai seulement entendu parler.

    Les nouvelles de mon père ne sont pas mauvaises. Il marche un peu avec l'aide du personnel soignant. Lundi, il sort de l'hôpital et rentre en clinique pour la rééducation.

    Quant à moi j'essaie de continuer pour l'instant à faire des petites étapes. Ma tendinite se guérit mais je continue à ressentir une certaine gêne. Il ne faut pas aller trop vite.

     


  • Commentaires

    1
    marco
    Samedi 6 Juin 2015 à 23:45

    Salut JJK


    Ici le temps est beau mais il y a du vent, ce n'est pas la grosse chaleur.


    PAPA va bien et comme c'est week end, on l'accompagne pendant ses marches.


    Bon rétablissement et bon courage,


    bises  marc


     


     


     


     


     


     


     

    2
    amj
    Dimanche 7 Juin 2015 à 10:11

    Bonjour JJKER,

    Le fils marche, le fémur du papa cède ;

    la tendinite en veilleuse, la grande machinerie qui veut bien se réparer et continuer à marcher avec le doux soutien des proches, bonne nouvelle ! Bravo à tous !

    Nous ne voyons pas ni les minutes passer ni les jours, tout comme toi, mais tu avances ! Ce qui me vint ce matin à l'esprit en lisant les deux derniers messages :

    "tu avances, tu avances sans essence, c'est une exigence, à l'allure d'espérance..." selon la mélodie de la chanson interprétée par A Souchon dont voici qq paroles après recherche :

    Tous ces petits moments magiques
    De notre existence
    Qu'on met dans des sacs plastique
    Et puis qu'on balance,
    Tout ce gaspi de nos cœurs qui battent,
    Tous ces morceaux de nous qui partent,

    Y'en avait plein le réservoir
    Au départ.
    On avance, on avance, on avance.
    C'est une évidence :
    On a pas assez d'essence
    Pour faire la route dans l'autre sens.
    On avance.
    On avance, on avance, on avance.
    Tu vois pas tout ce qu'on dépense. On avance.
    Faut pas qu'on réfléchisse ni qu'on pense.
    Il faut qu'on avance...."

    Tu avances et tu penses ; tu rencontres de Belles personnes et tu écris. Quelle chance pour nous, merci.

    A La Souterraine ce jour à 10h le thermomètre marque 18° ; les communiants auront une fête très ensoleillée ; nous avons eu très chaud merc, jeudi, et vendredi.

    La nature fait preuve d'une grande générosité. Les cerises rosissent enfin. Les rosiers explosent de fleurs - un ravissement pour les yeux de ma maman qui est revenue en Corrèze. Il manque un peu d'eau pour la levée des semis, les petits plants, cela viendra. (C'est toujours la même chanson.)

    Et si j'arrêtai de répandre des mots ?

     buen camino, buena continuación,

    amj

     

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