• J'étais de fait seul au gîte de Pons, où j'ai effectivement reçu le sceau de "l'Hôpital Neuf". J'ai assez rapidement fait aujourd'hui l'étape de Pons à Saintes et j'ai été reçu à déjeuner par Armand et Véronique. Armand m'a ensuite fait visiter la ville avant de me mettre au train. Je suis dans ce train, et déjà arrivé en Bretagne (en gare de Redon actuellement, où nous sommes retardés à cause d'un acte de malveillance, nous a-t-on dit).

    Si Jean et Chantal, que je ne connais pas encore, quittent effectivement Nantes le 7 septembre vers Saint-Jean-Pied-de-Port, étant donné que je quitterai Saintes le 8 septembre vers Nantes, on a de bonnes chances de se rencontrer quelque part en Vendée, ce qui me fera bien plaisir. A moins que je me perde ou que je ne réussisse pas à remonter exactement le chemin de la descente. Sur ce point, je ne sais pas encore comment ça va se passer.

    Le train est reparti.


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  • J'ai retrouvé la solitude. Sur la voie de Vézelay, je rencontrais encore 3, 4, 5 pèlerins par jour. Depuis que je suis sur la voie de Tours, je n'en n'ai rencontré qu'un seul, qui était avec moi au gîte de Cartelègue.

    Depuis hier, je suis en Charente-Maritime. Et ça fait en deux jours deux hébergements en pleine campagne où je suis le seul accueilli, hier au lieu-dit "les Graves" de la commune de Boisredon, aujourd'hui au lieu-dit "la Tuilerie" de la commune de Nieul-le-Virouil. Des gens qui accueillent chez eux. Demain je serai à Pons au gîte, mais je pourrais aussi y être tout seul, car je ne vois personne sur le chemin.


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  • En arrivant à Bazas dimanche un peu avant 11h, j'en avais fini avec la forêt landaise. Entre Roquefort et Bazas, cela se fait en bonne partie sur le tracé d'une ancienne voie ferrée qui va presque tout droit à travers les chênes et les pins, sauf que maintenant il faut parfois négocier avec les traversées de routes ou de l'autoroute qui créent parfois des déviations.

    Le but d'arriver à 11h, c'était de pouvoir participer à la messe à la cathédrale de Bazas. J'ai pu concélébrer. C'était avec un prêtre ivoirien venu remplacer le curé en vacances.

    Il y a à Bazas un très bel accueil des pèlerins chez des particuliers organisé par la Pastorale du Tourisme de l'Eglise catholique. J'avais contacté à l'avance au téléphone le couple responsable pour mon hébergement le soir. Mais à la sortie de la messe, j'ai eu la surprise qu'ils viennent à moi pour m'inviter à déjeuner. J'ai ensuite été accueilli par un autre couple le soir comme prévu.

    Hier j'ai marché encore sur la voie de Vézelay de Bazas à Savignac, un peu au-dessous de La Réole. Là Jean-Lou m'a récupéré en voiture. J'ai eu un magnifique accueil chez Jean-Lou et Dany à Saint-Pey-de-Castets, dans la région de Castillon-la-Bataille où j'ai vécu deux ans. J'ai aussi pu y revoir d'autres amis: Jeannette, Chantal et François.

    Ce matin Jean-Lou m'a conduit à Blaye pour reprendre la voie de Tours, et ce soir je suis à nouveau dans le village de Cartelègue où j'avais fait étape à l'aller, Cartelègue avec son magnifique petit gîte communal et son formidable accueil associatif. Je me suis organisé pour être à Saintes samedi, car je dois y prendre un train pour Quimper pour aller passer une semaine avec mon père. Je reviendrai reprendre le chemin le lundi 9 septembre.


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  • Hier matin, j'ai croisé un pèlerin polonais. Il m'a dit qu'en partant de chez lui, il avait 4000 kilomètres à parcourir pour parvenir à Saint Jacques. Il se réjouissait de n'en n'avoir plus que 1000 à faire. Comme s'il  était déjà arrivé!

    La borne des 1000 kms sur cette voie de Vézelay se trouve à Retjons, petit village au milieu de la forêt landaise, où je fais étape ce soir.

    Des pèlerins, je n'en croise plus énormément, ni sur le chemin, ni dans les gîtes, depuis une petite semaine que je suis sur cette voie de Vézelay. Sauf hier à Roquefort de  Marsan où le gîte était complet (10 places). A Osserain, j'étais tout seul, à Orthez, nous étions 5, à Beyries, j'étais tout seul, à Saint-Sever, nous étions 3, à Bougue, j'étais tout seul, à Retjons, je suis tout seul. Mais il est vrai aussi que j'ai privilégié les petits villages plutôt que les agglomérations plus importantes.

    Demain, en allant au-delà de Captieux, j'aurai déjà quitté les Landes (le département, pas le massif forestier) et je me trouverai en Gironde. La traversée de cette forêt est agréable, plus que sur la voie de Tours: moins de routes, plus de chemins, mieux indiqués, et plus loin des routes et autoroutes à grande circulation.

    Je ne pense pas avoir encore fait 4000 kms, mais peut-être pas loin de 3500. Mais je ne suis pas dans l'esprit de les comptabiliser. Un tchèque parti de chez lui et rencontré à Saint-Jean-Pied-de-Port, voulait aller à Santiago, puis à Fatima, puis faire le tour de l'Espagne, puis peut-être aller à Rome, puis peut-être à Jérusalem. Je doute un peu. Je serai personnellement déjà très content d'avoir fait ce que j'ai prévu.


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  • J'ai passé vite le Béarn. Je n'y ai fait qu'une seule étape, dimanche soir, à Orthez. Le gîte d'étape y est dans un bâtiment-tour historique qui s'appelle "l'hôtel de la Lune". Samedi soir j'étais encore dans le dernier village basque de mon parcours, Osserain, et hier soir dans le premier village landais, Beyries, où là le gîte est dans la salle des fêtes communale! Ce soir je suis à Saint-Sever où le gîte occupe une petite partie de l'ancien couvent des Jacobins. Diversité des accueils, mais tous très sympas. Ce sont les Landes sans pins, pays doucement vallonné, pays de maïs, d'élevage de poulets plein air et un peu de vaches Blondes d'Aquitaine. Cela s'appelle la Chalosse, je crois. C'est demain, après avoir passé Mont-de-Marsan, que je commencerai à trouver des pins. 


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